Les formations ci-dessous sont présentées par thématiques :
1. Linguistique et remise à niveau
2. Vie quotidienne
3. Insertion professionnelle
4. Insertion sociale
5. Mobilité
6. Accès à la qualification
Formations préprofessionnelles et spécifiques à divers métiers
Nous vous invitons à découvrir ci-dessous les formations pré-définies.
Si aucune d'entre elle ne correspond à vos besoins car vous souhaitez une formation spécifique
pour votre entreprise ou association avec un contenu et des objectifs particuliers,
n'hésitez pas à nous contacter.
Nous analyserons ensemble vos attentes précises afin de vous proposer un parcours adapté.
Les formations ci-dessous sont présentées par thématiques :
1. Linguistique et remise à niveau
2. Vie quotidienne
3. Insertion professionnelle
4. Insertion sociale
5. Mobilité
6. Accès à la qualification
Pour conserver son emploi ou évoluer à l'intérieur de celui-ci, l'acquisition des compétences écrites et orales en lien avec le métier occupé devient indispensable. Il faut donc prendre en compte les besoins des salariés en communication.
L’objet des apprentissages est donc la langue en situation de travail. Il s’agit de viser des compétences en français afin de traiter et faire circuler de l’information qu’elle soit orale et/ou écrite. Il n’est pas question d’apprendre « le français » mais « du français », celui qui est nécessaire pour accomplir les tâches discursives requises par l’organisation et les situations de communication rencontrées par chaque salarié(e) : expliquer ce qu’il y a à faire, comprendre ce que l’on doit faire, décrire ou expliquer les activités réalisées habituellement ou exceptionnellement, rendre compte des problèmes rencontrés, …
La non maîtrise de la langue française se traduit, pour un nombre important de personnes très éloignées de l’emploi, par des situations d’isolement social. Car, la non maîtrise de la langue française freine toute intégration dans le tissu local, impacte les actes de la vie quotidienne et entrave l’accès au droit.
Il est donc nécessaire d’axer l’apprentissage de la langue sur la vie quotidienne, d’allier linguistique et socialisation et de mettre en corrélation formation et environnement social et économique.
Donner accès à l’autonomie sociale et citoyenne, voilà l’enjeu de cette action.
Pour conserver son emploi ou évoluer à l'intérieur de celui-ci, l'acquisition des compétences écrites et orales en lien avec le métier occupé devient indispensable. Il faut donc prendre en compte les besoins des salariés en communication.
L’objet des apprentissages est donc la langue en situation de travail. Il s’agit de viser des compétences en français afin de traiter et faire circuler de l’information qu’elle soit orale et/ou écrite. Il n’est pas question d’apprendre « le français » mais « du français », celui qui est nécessaire pour accomplir les tâches discursives requises par l’organisation et les situations de communication rencontrées par chaque salarié(e) : expliquer ce qu’il y a à faire, comprendre ce que l’on doit faire, décrire ou expliquer les activités réalisées habituellement ou exceptionnellement, rendre compte des problèmes rencontrés, …
Pour gérer en autonomie nombre de démarches de la vie quotidienne ou professionnelle, la maîtrise de compétences mathématiques dites de base est indispensable. Gérer son budget, faire ses courses, adapter une recette, réaliser des tâches simples sur son poste de travail , … nécessitent savoir résoudre correctement des problèmes simples et avoir recours aux 4 opérations.
Pour conserver son emploi ou évoluer à l'intérieur de celui-ci, l'acquisition de compétences mathématiques en lien avec le métier occupé devient indispensable. Il faut donc analyser d’une part les besoins de l’entreprise et d’autre part les difficultés rencontrées par les salariés pour mettre en place un programme adapté et en cohérence avec les attentes contextualisées. L’objet des apprentissages est donc l’arithmétique en situation de travail. Il s’agit de viser des compétences spécifiques à l’environnement professionnel permettant d’accompagner les stagiaires sur l’évolution de leurs fonctions et le renforcement de leur autonomie dans les tâches requises par l’organisation.
En exemple, un programme développé pour des aides-maraîchers.
L’objectif, pour la personne accompagnée dans le cadre d’un parcours social, est l’accès à l’autonomie, c’est-à-dire la possibilité de se débrouiller seule, de réaliser les actes de la vie quotidienne sans aide extérieure, et de décider par elle-même dans l’indépendance par rapport à autrui.
Cette formation, en appui du suivi social réalisé le cas échéant par ailleurs, vise à développer les capacités à gérer les démarches administratives quelles qu’elles soient, en fonction des attentes et des besoins individuels dans une perspective d'apprentissage et de responsabilisation prenant en compte les capacités de la personne (maîtrise de la lecture et de l'écriture, compréhension).
La fracture numérique est une ligne de rupture symbolique, entre d'une part les individus ou groupes sociaux qui sont – ou se sentent – bien intégrés à la « société de l'information » et d'autre part ceux qui sont – ou se sentent – exclus de cette société. Bien que généralement associée aux plus âgés et aux zones rurales non desservies par les réseaux, la fracture numérique touche également bon nombre de citadins.
Aux causes d'exclusion bien connues que sont le chômage, le faible niveau d'instruction, l'isolement, les mauvaises conditions de vie,... vient s'ajouter la difficulté d'accéder au numérique, non plus parce que ce n'est pas techniquement possible, mais parce que l'on est déjà en grande difficulté financière et/ou dans l'incapacité d'en appréhender et maîtriser les usages pour des raisons culturelles, d'éducation, ou par le simple fait « de se sentir dépassé ».
Dans une société où le consommateur fait l’objet de toutes les attentions, il est aisé, et ce quels que soient les revenus, d’avoir des difficultés pour « boucler sa fin de mois ». Or, un budget déséquilibré conduit toujours à des situations de précarité passagère ou durable et à de fausses solutions, comme le recours excessif au crédit.
A contrario, équilibrer son budget c’est pouvoir construire des projets, anticiper et faire face aux imprévus de la vie courante. Cela présuppose d’établir un budget. Mais, assurer un suivi des recettes et des dépenses réelles mois par mois et faire des prévisions sont des tâches qui peuvent sembler fastidieuses dès lors que l’on ne sait comment procéder, comment planifier ou quel outil utiliser.
Pourtant cet exercice est indispensable pour ceux pour qui les fins de mois sont difficiles. Il permet de comprendre où va l’argent dépensé, recentrer et analyser ses besoins et ainsi améliorer sa situation financière.
L’objectif, pour la personne accompagnée dans le cadre d’un parcours social, est l’accès à l’autonomie, c’est-à-dire la possibilité de se débrouiller seul, de réaliser les actes de la vie quotidienne sans aide extérieure, et de décider par soi-même dans l’indépendance par rapport à autrui.
Cette formation, en appui du suivi social réalisé le cas échéant par ailleurs, vise à développer les capacités à gérer les démarches administratives quelles qu’elles soient, en fonction des attentes et des besoins individuels dans une perspective d'apprentissage et de responsabilisation prenant en compte les capacités de la personne (maîtrise de la lecture et de l'écriture, compréhension).
Dans le cadre des actions de Vie quotidienne portant sur l’hygiène de vie, l’alimentation est un axe fort sur lequel il est important d’intervenir : des personnes s’alimentant mal, ne maîtrisant pas leurs dépenses alimentaires, ne profitant pas de leurs propres cultures (dans le cadre des Chantiers d’insertion), n’appliquant pas les règles élémentaires de conservation des denrées, ayant des difficultés pour gérer leur consommation.
Trois axes peuvent être développés :
· à destination du cercle familial, une initiation concernant l’hygiène et l’équilibre alimentaire visant à lutter contre les carences nutritionnelles ou l’obésité ;
· à destination des personnes ne maîtrisant pas les bases de la cuisine française, une initiation concernant la découverte de plats typiques nationaux et de fruits et légumes occidentaux connus de leurs enfants à travers la cantine scolaire mais inconnus des adultes ;
· à destination des chantiers d’insertion qui produisent des légumes, une initiation particulière concernant la découverte de recettes spécifiques liées à leur production.
Comme tout projet, le projet professionnel se compose d’un objectif à atteindre, d’une stratégie à mettre en œuvre, de ressources et moyens à identifier et à mobiliser et d’un planning prévisionnel avec un début, des étapes et une fin.
Définir un projet c’est donc un long travail d’introspection, de diagnostic et d’analyse permettant à tout un chacun de déterminer l’objectif (activité professionnelle visée), la stratégie (plan d’actions), les ressources (qualités personnelles, connaissances, compétences techniques et comportementales, …) et le planning prévisionnel (organisation des actions dans le temps mais aussi les étapes intermédiaires éventuelles).
La double approche de cette action permet à travers le collectif de favoriser la redynamisation et remobilisation et à travers l’individuel de définir au cas par cas les différentes composantes nécessaires à la concrétisation du projet.
Les difficultés pour accéder à un emploi sont diverses et souvent se cumulent. Pour pouvoir se projeter dans un emploi quel qu’il soit, il faut en amont les lever. C’est pourquoi, ce projet vise à travailler simultanément ou en continuité, sur trois aspects.
- Être en capacité de mener une recherche d’emploi
- Être en capacité de trouver un emploi ou une formation
- Être en capacité d’occuper un emploi ou de suivre une formation
La loi du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active (RSA) « prévoit un droit à l’accompagnement pour tous les bénéficiaires du RSA (et le rend obligatoire pour ceux qui sont dans le champ des « droits et devoirs »). Ces derniers sont tenus « de rechercher un emploi, d’entreprendre les démarches nécessaires à la création de [leur] propre activité, ou d’entreprendre les actions nécessaires à une meilleure insertion sociale ou professionnelle ». Les autres bénéficiaires ont également droit, s’ils le souhaitent, à un accompagnement social et professionnel.
Au-delà de l’aspect juridique la complexité du marché du travail exige un appui plus intense en terme de repères informatifs et de structuration des démarches.
Force est de constater que les personnes ne peuvent pas toujours trouver naturellement ces appuis dans le champ social (hypothèse de délitement du lien social).
Il s’agit donc de mettre en place les conditions relationnelles et pédagogiques pour que le savoir soit approprié et l’objectif final de sortie du dispositif RSA atteint.
Comme tout projet, le projet professionnel se compose d’un objectif à atteindre, d’une stratégie à mettre en œuvre, de ressources et moyens à identifier et à mobiliser et d’un planning prévisionnel avec un début, des étapes et une fin.
Définir un projet c’est donc un long travail d’introspection, de diagnostic et d’analyse permettant à tout un chacun de déterminer l’objectif (activité professionnelle visée), la stratégie (plan d’actions), les ressources (qualités personnelles, connaissances, compétences techniques et comportementales, …) et le planning prévisionnel (organisation des actions dans le temps mais aussi les étapes intermédiaires éventuelles).
La recherche d'emploi est une démarche qui réclame une véritable organisation, de la rédaction des outils aux entretiens d'embauche, en passant par la sélection d'offres. C’est un investissement en temps et en énergie, une activité à part entière avec sa propre méthodologie.
L’accompagnement proposé vise à remobiliser les stagiaires où motivation et rigueur dans les démarches sont les maîtres mots.
Si le recruteur reçoit en entretien un candidat, c’est que sa candidature peut l’intéresser. Il cherchera donc, dans le cadre de cet exercice, à vérifier si la candidature présélectionnée correspond bien à ce qu’il en attend. Le recruteur est de ce fait lui aussi inquiet, car s’il se trompe dans sa décision, des problèmes dans l’entreprise pourraient être posés. Il essaiera donc aussi de vérifier si la personnalité du candidat s’intégrera bien à l’esprit de l’entreprise, au service dans lequel il évoluera et au sein du collectif qu’il intègrera.
Le candidat n’est pas seul. Il est mis en concurrence avec d’autres, parmi lesquels, le recruteur retiendra celui qui lui semble le mieux correspondre à la personne qu’il cherche. Au-delà des compétences pour occuper le poste, il faut donc savoir convaincre et rassurer l’employeur.
Quand il est question de compétences, la personne interrogée, bien souvent, n’exprime que celles validées par un diplôme ou un certificat et celles liées à une activité professionnelle précise. Rares sont ceux qui mettent en avant celles développées dans leur environnement familial ou social ou qui présentent dans une situation d’embauche précise celles qui relèvent de la transversalité ou transférabilité.
La vie professionnelle n’est plus aujourd’hui linéaire. Elle est constituée de périodes successives dont il faut tirer parti. Changer de secteur est non seulement monnaie courante mais souvent la seule solution pour celui qui veut rebondir. Encore faut-il convaincre les recruteurs.
Cette formation vise à permettre aux stagiaires d’ouvrir les possibles et de favoriser le retour à l’emploi à travers la valorisation de ses compétences et aptitudes.
L’accès au monde du travail se fait bien souvent sans connaître les règles qui le régissent. Or, pour une intégration réussie, le salarié doit comprendre ses droits et devoirs et maîtriser son environnement professionnel et ses spécificités.
Cette formation vise à faire prendre conscience au salarié, qu’en contrepartie de ses droits et garanties juridiques et sociales, il est tenu de respecter un certain nombre de devoirs vis-à-vis de son employeur. La législation, souvent complexe, mérite d’être explicitée pour que les relations employeur - salarié mais également salarié - collègues soient clarifiées. Pour cela, il doit comprendre l’organisation dans laquelle il évolue en en respectant le fonctionnement et les spécificités.
En tant que salarié en parcours d’insertion et / ou demandeur d’emploi, les premiers codes que le stagiaire se doit d’acquérir sont ceux qui le lient ou le lieront à Pôle Emploi.
S’il est vrai que pour intégrer le monde du travail, il faut maîtriser les codes culturels propres à la société française, il n’en demeure pas moins vrai que les usages peuvent varier d’une entreprise à l’autre, d’un secteur à un autre. Le salarié, entrant dans une nouvelle structuration ou se projetant dans de nouvelles fonctions, se doit de décoder l’environnement professionnel et la culture propre à sa nouvelle entreprise.
Gérer les types et modalités de communication, intégrer les repères sur l’aspect identitaire de son nouvel environnement, acquérir les clés pour comprendre les règles explicites et implicites qui le régissent, voilà les objectifs poursuivis par cette action.
Qui dit isolement, dit sentiment de ne pas pouvoir participer à la "norme" de la société en termes d'accès aux biens, aux services et aux lieux traditionnels de socialisation tels que la famille, l'école, et le travail.
L'absence de statut (étudiant, travailleur, etc.), si chère à notre société, amène l'individu à ne pas se reconnaître ou à ne pas être reconnu comme un citoyen à part entière. Être isolé(e) amène donc la personne à fuir tout contact avec autrui et à se détacher des autres.
Le fondement même de ces actions est de permettre à chaque bénéficiaire de participer à la dynamique de la collectivité en prenant la culture de chacun comme outil d’intégration à la vie de la cité. Il ne s’agit donc pas seulement de découvrir l’existant mais d’y apporter le fruit d’un travail collectif.
L’image de soi est assimilée à l’image que l’on renvoie et à l’interprétation qui en est faite. L'estime de soi, quant à elle, est un concept psychologique qui renvoie au jugement global positif ou négatif qu'une personne a d'elle-même. Cette dernière dépend de beaucoup de paramètres. L’environnent, l'éducation, la personnalité, les capacités physiques et intellectuelles, etc… sont autant de variables qui vont influencer le jugement porté sur soi. Construite durant l'enfance, elle évolue au cours de la vie avec les expériences de réussite et d'échec.
Une faible estime de soi peut entraîner un mal-être et des difficultés dans les relations avec les autres personnes.
La conduite d'un moyen de transport quel qu’il soit, sollicite diverses fonctions cognitives : les capacités visuo-spatiales (positionnement approprié, estimation des distances, ...), la mémoire (trajet, informations provenant de l'environnement, ...) et des capacités mnésiques (connaissance des panneaux de signalisation, ...).
S’ajoutent l’importance de la capacité de jugement (prise de décision appropriée à une situation donnée) et d’attention.